Crémation low cost

Quasiment inexistante en France il y a encore un quart de siècle, l'incinération, que les professionnels du funéraire appellent 'crémation', se développe rapidement.
On ne peut procéder à une crémation en France qu'à condition qu'il y ait eu la volonté du défunt clairement signifiée au préalable. De préférence par écrit, au besoin dans le testament. On peut aussi l'exprimer oralement auprès des proches. Car, par coutume et par défaut, c'est l'inhumation qui est programmée.

La prise en charge de la crémation par les services funéraires



Au niveau de l'organisation des obsèques, les sociétés de services funéraires s'occupent de tout.
Les lois en vigueur en France rendent le cercueil obligatoire, y compris pour la crémation. Dans ce cas précis, le cercueil est mis à la flamme et brûlé avec le corps. Si la bière contient des accessoires non consumables (signes religieux métalliques, poignées en argent…), ils sont enlevés avant l'incinération.
Par ailleurs, contrairement au choix du cimetière, très réglementé en France, tout un chacun peut opter pour le crématorium de son choix. D'autant que leur nombre a proliféré ces dernières années dans toute la France (2 100 crémations soit 0,4 % des obsèques en 1975 contre 167 000 crémations, soit 31 % des obsèques en 2011).
Le coût de la crémation non low-cost est de l'ordre de 3 500 € à Paris, tout inclus, et il est nettement moins élevé que celui d'une inhumation traditionnelle non low-cost, environ 4 000 €, frais de concession non compris. D'où l'intérêt, face à ces prix élevés, de choisir une crémation low cost pas chère proche lieu du décès si possibilité il y a.

Que deviennent les cendres après la crémation ?



Une fois la crémation terminée, la famille choisit la destination des cendres. Dans ce domaine, la France bénéficie d'une des réglementations les plus souples d'Europe : la loi interdit seulement de les disperser dans un lieu public.
Ainsi, les familles peuvent choisir entre déposer l'urne dans une sépulture ou dans une case du columbarium, ou la sceller sur un monument funéraire. La famille peut également disperser les cendres dans la nature ou dans les "jardins du souvenir" des sites cinéraires.
Il n’est plus possible de conserver chez soi l’urne contenant les cendres d’une personne décédée.
Pour disposer d'un lieu de souvenir, différents types de sépultures sont possibles : la tombe traditionnelle ; le columbarium, situé dans un cimetière ou dans un site cinéraire avec niche personnalisée ; la sépulture cinéraire avec caveau spécifique ("cavurne") ; ou bien un monument mixte, pour une même famille, doté d'un caveau et d'un réceptacle pour les urnes.

payer des funérailles pas chères